Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Hortefeux, Dati,: les tristes séquelles du sarkozysme

27/12/2010 15:48

Hortefeux, Dati,: les tristes séquelles du sarkozysme


 

Le problème avec Nicolas Sarkozy, ce n’est pas seulement lui, c’est aussi toutes les personnes qu’il a amenées au pouvoir. Et malheureusement, le mois de décembre a été riche en polémiques inutiles autour des membres du gouvernement.
Brice Hortefeux, le pire de tous
Déjà, avoir un ministre de l’intérieur condamné pour injure raciale est bien triste pour notre République. Mais ce mois-ci, ce multirécidiviste a été condamné pour atteinte à la présomption d’innocence d’un ancien conseiller de Michèle Alliot-Marie. Tout ceci est d’autant plus déplorable que ce proche de Nicolas Sarkozy occupe des fonctions qui supposent de faire respecter un ordre dont la justice a estimé par deux fois qu’il l’a enfreint dans l’exercice de sa fonction. Pauvre République !
Et ce mois-ci, il s’est également distingué en contestant une condamnation à de la prison ferme à l’encontre de policiers qui avaient fait un faux-témoignage accusant un automobiliste d’homicide involontaire. Il est proprement détestable qu’un membre du gouvernement se désolidarise de la sorte d’une décision de justice, qui plus est pour un fait aussi grave. Le pire est qu’il a persisté et signé, suivant les malheureux exemples de Nicolas Sarkozy quand celui-ci officiait également place Beauvau.
Une chienlit généralisée
S’ils n’atteignent pas le niveau de Brice Hortefeux, les bébés Sarkozy se sont particulièrement illustrés ce mois-ci. Sans doute vexée de ne pas être nommée Secrétaire Générale Adjointe de l’UMP, Rama Yade s’est à nouveau fait remarquer en passant au Parti Radical. Et il est effrayant de voir le comportement des anciens ministres qui critiquent aujourd’hui l’équipe à laquelle ils appartenaient il y a quelques semaines, notamment l’insignifiant Hervé Morin.
Enfin, il n’y a pas eu de trêve des confiseurs à l’UMP. Chantal Jouanno a ainsi suggéré à François Fillon un ticket pour les élections municipales à Paris en… 2014 ! Il est incroyable qu’elle ne se rende pas compte de l’indécence d’une telle proposition, surtout de la part d’un membre du gouvernement. Mais Rachida Dati est venue en rajouter en dénonçant une « agression » et en affirmant que sa rivale n’a « ni bilan, ni idées ». Bonjour l’ambiance dans la fédération UMP de Paris !
Polémiques inutiles, dérapages verbaux bien peu républicains, agressions contre des membres de son propre parti, les bébés Sarkozy reprennent malheureusement tous les travers du président de la République. C’était tristement prévisible mais cela n’en est pas moins triste…
Laurent Pinsolle
 
 





Vain combat en Afghanistan

26/12/2010 20:08

Vain combat en Afghanistan


J’ai relu récemment la tribune rédigée il y a quelques semaines dans " le Monde " par l’Ambassadeur américain en France, Charles H. Rivkin.
Ce dernier y louait "le partenariat majeur" joué par notre pays et je ne pouvais m’empêcher de penser au monument érigé que j’ai découvert un jour à Minsk : la statue de " l’île des pleurs" se dressant mélancoliquement le long de la rivière serpentant au cœur de la capitale biélorusse et rendant hommage aux jeunes soldats morts en Afghanistan pendant l’intervention soviétique entre 1979 et 1989. C’est là que traditionnellement, les jeunes mariés viennent, le jour de leur union, s’incliner et déposer des fleurs à la mémoire de ceux qui n’ont pas connu le bonheur.
Je n’ai pas oublié ce mélancolique monument et je pense à nos soldats combattant à leur tour dans les montagnes arides d’Afghanistan, à ceux qui s’y trouvent et aussi à ceux qui y sont déjà tombés ...
N’en déplaise à l’Ambassadeur Rivkin, la guerre ne peut être gagnée en Afghanistan. Elle révèle par ailleurs le caractère éminemment nocif de la politique internationale de Nicolas Sarkozy qui a franchi un pas qu’aucun de ses prédécesseurs n’avaient osé, en réintégrant la France dans l’OTAN.
Pour l’Ambassadeur américain, "nous ne devons pas perdre de vue le fait que chaque soldat, chaque instructeur de police et chaque euro consacré à la reconstruction nous rapprochent d’un Afghanistan plus sûr et plus développé".
Mais l’observateur tant soit peu attentif et au fait des réalités historiques voit bien que ce ne sont que de pauvres billevesées. Et d’ailleurs, ces deux dernières années se sont soldées par une nette dégradation de la situation : des morts, des enlèvements, des attaques terroristes au cœur même des périmètres ultra-protégés de la capitale afghane, des routes de moins en moins sures.
Les Talibans, de plus en plus audacieux, se glissent subrepticement au sein des populations civiles, pachtounes notamment, de plus en plus hostiles à la présence étrangère et ulcérées par les "bavures" de l’OTAN.
Car les Afghans n’aiment guère les étrangers s’incrustant chez eux... C’est ainsi et c’en a toujours été ainsi : le 1er Juin 1965, en recevant à l’Elysée le Roi Mohammad Zaher Shah, le Général de Gaulle soulignait justement que "par une sorte de décret de la nature, l’Afghanistan s’était rencontré avec la domination des Perses, ou avec les conquérants de l’Occident hellénistique et romain, avec la pénétration indienne, les grandes marées mongoles ou avec les ambitions contraires des Russes et des Britanniques ; mais que les Afghans avaient su, sous les flots qui se heurtaient chez eux, garder leur personnalité propre".
Aucune armée n’a jamais pu contrôler le "Royaume de l’insolence", pas même l’Armée Rouge, malgré les moyens qu’elle déploya ... "Chercher à délivrer l’Afghanistan des terroristes qui menacent l’existence même de ce pays" n’est qu’une dérisoire antienne, tant est complexe le rapport des populations avec les Talibans.
Un combat vain, toujours plus coûteux et n’aboutissant qu’à la mort inutile de nos soldats, comme ceux tombés d’ailleurs dans des circonstances mal éclaircies, en Août 2008. Un combat, de surcroît hasardeux, au profit d’un homme ambigu, le Président Hamid Karzaï s’étant maintenu au pouvoir par des moyens frauduleux et ayant, semble-t-il, parmi ses proches des hommes assez douteux compromis dans des trafics divers et variés... Même si certains personnages ont été récemment écartés au profit d’un remaniement ministériel, comment faire prévaloir, dans de telles circonstances, les concepts de "nation building" et de "bonne gouvernance" chers aux Américains ?...
La guerre d’Afghanistan est déjà perdue, comme a été perdue la guerre du Vietnam. A l’époque de l’intervention soviétique, en Janvier 1980, les autorités chinoises notaient, goguenardes, que " contrôler l’Afghanistan, cela semblait aussi simple que, pour un ours, de dévaliser une ruche, mais qu’en fait c’était un nid de guêpes "... Et d’ajouter que "l’Histoire montrerait bientôt que les soviétiques s’étaient rendus en Afghanistan pour y croiser leur propre tombe". L’Histoire, même si elle ne se répète jamais à l’identique, devrait donner à réfléchir !
Cette guerre d’Afghanistan illustre par ailleurs la nocivité de la politique de Nicolas Sarkozy : son américanophilie outrancière maintes fois évoquée, une vision à courte vue de la situation géopolitique, l’ont donc conduit à prendre l’absolu contre-pied de la politique du fondateur de la Cinquième République et à réintégrer le commandement militaire intégré de l’OTAN qu’avait quitté le Général de Gaulle en Mars 1966, au nom de la souveraineté et de l’indépendance nationale.
Tout cela est oublié. La France, docile, est rentrée au bercail et ce n’est pas la présence d’un général français à la tête du commandement " transformation " de l’Alliance qui changera la donne... Dans sa tribune publiée par " le Monde", l’Ambassadeur Rivkin nous sollicite à mots couverts : " toute nouvelle contribution française en Afghanistan sera la bienvenue". "Nous devons faire plus maintenant pour faire moins plus tard" assène d’ailleurs Anders Fogh Rasmussen, le Secrétaire Général de l’OTAN. Et le 16 Décembre 2009, le Ministre de la Défense, Hervé Morin, évoquait, au cours d’un débat à l’Assemblée Nationale l’option de renforts qui répondraient aux demandes américaines.
Comme l’a souligné Nicolas Dupont-Aignan, "les Français voient concrètement ce qu’il en coûte de mettre notre pays sous la tutelle de l’OTAN".
Alors que l’Afghanistan entraîne avec lui son voisin pakistanais dans une dangereuse déstabilisation, la vision gaullienne de l’Histoire et du rôle de la France est jetée aux oubliettes. De même, d’ailleurs, que le multilatéralisme : au nom de quelle résolution du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, répondent les nouveaux engagements planifiés par les dirigeants de l’OTAN "à Bruxelles" comme l’écrit ingénument l’Ambassadeur Rivkin ?
La guerre d’Afghanistan est un combat sans issue. Quant au retour dans l’OTAN, c’est la trahison du Gaullisme et la mise à l’encan d’une certaine idée de la France.
Gilles THEVENON
Debout La République Fédération de Saône-et-Loire (71)







La Grèce prend le chemin de l’Argentine

25/12/2010 16:24

La Grèce prend le chemin de l’Argentine


Cette semaine, le Parlement Grec a adopté un énième plan d’austérité pour suivre les recommandations du FMI et de la Commission Européenne, malgré les protestations de la population. Personne ne semble voir que ces plans sont vains et sans issue. La Grèce glisse dans la situation de l’Argentine.

Une cure d’austérité illusoire

Certes, la Grèce est en partie là du fait des fautes du gouvernement précédent. Mais, ce n’est pas en acceptant de se voir imposer une cure d’austérité aussi sévère aussi longtemps qu’Athènes parviendra à assainir la situation. En effet, la sévérité des mesures (baisse cumulée de 15% des salaires des fonctionnaires, hausse des impôts…) provoque une baisse du PIB suicidaire. Car la baisse de la richesse nationale alourdit le poids de la dette, qui, elle, continue à croître.

C’est ainsi qu’en 2013, la Grèce devrait avoir une dette publique supérieure à 140% du PIB. Le paiement des intérêts de la dette devrait donc représenter 7% de la richesse nationale annuelle (en prenant l’hypothèse d’un taux de 5%). La moindre tension sur les taux d’intérêt enverra irrémédiablement le pays au défaut car il y a une limite à ce qu’un Etat peut payer chaque année pour honorer le service de sa dette dans un système où il ne lui est pas possible de monétiser.

Quand l’euro aggrave les choses

La complexité de la situation Grecque tient à ce que le pays cumule une double crise : une crise de ses finances publiques avec une crise plus globale de perte de compétitivité puisque ses coûts salariaux ont progressé plus rapidement que la moyenne. Le problème est que la Grèce se retrouve dans une union monétaire qui ne lui permet pas de dévaluer pour retrouver de la compétitivité. Résultat, elle essaie d’organiser une dévaluation interne par la baisse des salaires et des prix.

Mais, outre le fait que cela est extrêmement difficile à faire, la déflation contribue encore à réduire la richesse nationale, ce qui alourdit plus encore le poids de la dette. Bref, la restauration de la compétitivité du pays complique plus encore sa situation financière. Si la Grèce avait encore la drachme, elle aurait pu procéder à une dévaluation et utiliser la monétisation pour essayer de résoudre les deux problèmes de concert sans qu’une action ne parasite l’autre.

Un air de tango règne à Athènes

Résultat, et c’est une évidence que les eurocrates refusent malheureusement d’admettre, la Grèce est dans une situation proche de celle l’Argentine de 1999 qui avait essayé de retrouver sa compétitivité perdue face au Brésil ou aux pays Asiatiques en organisant une déflation. Il faut rappeler que cela avait aboutit à une baisse de 10% du PIB de 1998 à 2001 puis à la grave crise de 2002, la dévaluation et le défaut, mais, ultimement, au redressement de l’économie Argentine.

Bref, l’issue probable pour la Grèce est un défaut partiel sur sa dette car la déflation qu’elle accepte de se voir imposer la rend in remboursable, ainsi qu’une sortie de l’euro et une dévaluation de la drachme. La question n’est pas de savoir si cela arrivera, mais quand. Le plus tôt sera le mieux car l’ajustement sera alors moins brutal. Si la Grèce était sortie de l’euro cette année, elle n’aurait qu’à restructurer une dette de 110% du PIB. En 2013, ce sera une dette de 140%.

Mais voilà, les autorités veulent absolument sauver un euro mal conçu, quitte à faire suer sang et eau au peuple grec. Ils ne font qu’acheter du temps (payé par les Grecs) sans sembler se rendre compte qu’à retarder la crise, ils ne font qu’en amplifier les conséquences…

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/

 





Ce que la crise Argentine dit de la crise de l’euro

24/12/2010 21:49

Ce que la crise Argentine dit de la crise de l’euro


Le débat progresse et est subtilement passé des raisons pour lesquelles il faut en sortir aux modalités de la sortie et à ses conséquences. Les opposants au retour aux monnaies nationales font feu de tout bois sur le sujet, évoquant souvent le spectre de l’Argentine. Retour sur le cas de ce pays.
Rappel historique
En 1991, l’Argentine décide de fixer définitivement la parité de sa monnaie par rapport au dollar pour mettre fin à l’hyper inflation chronique dont souffre le pays. Malheureusement, les prix continuent à augmenter plus vite qu’aux Etats-Unis et le pays perd petit à petit en compétitivité. La situation s’aggrave brutalement avec la hausse du dollar conjuguée à la dévaluation du real Brésilien et des monnaies asiatiques en 1998. Le pays rentre en récession dès 1999, avec une baisse de son PIB de 4%.
Le personnel politique, qui ne souhaite pas casser la parité avec le dollar, intégrée dans tous les contrats, et notamment pour la dette, décide de suivre les recommandations du FMI et tente d’organiser une dévaluation interne, à savoir une déflation. Le PIB chute de 10% de 1998 à 2001, le chômage et la pauvreté augmentent fortement. Les importations brésiliennes, moins chères envahissent le marché. Les capitaux finissent par fuir et le gouvernement recourt à la planche à billets.
Le 1er décembre 2001, le gouvernement restreint fortement les retraits des banques et interdit l’envoi de fonds à l’étranger. Cela déclenche une grave crise qui  prendra fin début 2002, avec une dévaluation du peso de 72%. L’Argentine fait défaut et le PIB recule de 10% cette année. Mais à partir de 2003, le pays connaît une très forte croissance (plus de 8% par an pendant trois ans) qui lui permet de faire reculer fortement le chômage et la pauvreté, tout en faisant aussi reprendre l’inflation.
Leçons d’outre-Atlantique
Choisir le cas Argentin est assez habile de la part des opposants à une fin de l’euro. En effet, la très grave crise qu’a traversée le pays peut entretenir la peur d’un retour aux monnaies nationales. Mais on peut y répondre de plusieurs manières. Tout d’abord, le cas est très extrême puisque le peso a perdu plus de deux tiers de sa valeur et a fait défaut. Ce ne serait pas le cas de la France, qui ne dévaluerait pas par rapport à l’euro (le franc gagnant sur la lire et la peseta ce qu’il perdrait sur le mark).
Ensuite, comment ne pas voir des similitudes dans la situation de l’Argentine de 1999 à 2001 avec celle des pays périphériques de l’Europe aujourd’hui ? Manque de compétitivité consécutif à une union monétaire ne pouvant être soldé par une dévaluation, recul du PIB, hausse du chômage, plan de rigueur imposé par le FMI. Les parallèles ne manquent pas et on peut attribuer à cette union monétaire contre-nature la récession Argentine, contrastant avec les bons résultats d’un Brésil qui avait dévalué.
Le cas Argentin montre le danger d’une union monétaire rigide. En effet, il faut souligner que ce n’est pas la dévaluation qui a causé la crise, qui remontait en fait à 1999, mais que l’abandon du lien avec le dollar en a été la conséquence et a permis à l’économie de repartir (en accentuant la crise dans un premier temps, il est vrai). Et c’est bien la dévaluation qui a permis aux exportations alimentaires et industrielles de quasiment doubler de 2002 à 2006 et à l’économie de repartir fortement.
Bien sûr, certains agitent le cas Argentin pour souligner les désordres potentiels d’une sortie de l’euro. Mais ils oublient de préciser que le pays était en crise bien avant la fin du lien peso-dollar et que c’est justement ce lien (comparable à celui d’une monnaie unique) qui avait provoqué l’asphyxie de l’économie Argentine. C’est justement parce que l’Argentine est restée trop longtemps dans cette union monétaire que la crise a été si violente. Et c’est sa sortie qui lui a permis de s’en sortir.
Le cas Argentin n’a rien à voir avec la situation de la France car nous ne dévaluerions pas par rapport à l’euro, comme le reconnaissent même certains partisans de la monnaie unique. En revanche, on peut y voir une triste répétition de ce qui se passe aujourd’hui en Grèce, j’y reviendrai demain.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/







Denis Baupin veut interdire les autoroutes d’Ile-de-France aux diesels

22/12/2010 23:40

Denis Baupin veut interdire les autoroutes d’Ile-de-France aux diesels


Bien que ses outrances passées, qui ont conduit à faire de la capitale un embouteillage permanent, lui aient coûté son poste d’adjoint au maire de Paris chargé des transports, il remet sa petite obsession anti-voiture sur le tapis.
C’est le Parisien qui le rélève. Alors attention, c’est un peu long à expliquer, mais ça vaut le détour. Donc, au commencement était le Grenelle de l’environnement. Lequel a accouché de zapa. Zapa n’étant pas le diminutif du très relativement socialiste Premier ministre espagnol, mais zone d’action prioritaire pour l’air.
Et Denis Baupin a plongé a corps perdu dans le zapa. Mieux, il a réussi à convaincre tout plein de monde (mairie, préfecture, région, communes avoisinantes) de s’y vautrer avec lui.
Résultat : un projet grandiose. Un truc authentiquement ébouriffant comme seul un écologiste peut en imaginer. Rien moins que d’interdire les 4x4 et autres diésels de Paris. Au minimum.
Oui, parce que Denis Baupin voit la vie en Vert et les choses en grand. Il vise même à interdire aux vilains véhicules polluants les autoroutes d’Ile-de-France.
Je ne vous dis pas la pagaille, pour demeurer polie.
Non, parce que contrairement à une légende qui circule chez les écologistes, la voiture ne sert pas qu’à polluer. Elle permet aussi de se déplacer. Si, si.
En outre, l’Ile-de-France, en dépit de son nom, certes charmant, n’est pas isolée du reste du pays. C’est même une région qu’il est quasi indispensable de traverser si on a l’idée saugrenue d’aller de Barcelone à Amsterdam, par exemple.
Dernier point, c’est un peu idiot, mais 75% des voitures en Ile-de-France sont des diésels. Il paraît que ce carburant est sensiblement moins cher que le sans-plomb et que c’est par simple radinerie que les pauvres en achètent.
Imaginez la tête du pauvre, qui n’est déjà pas fichu de gagner suffisamment convenablement sa vie pour habiter dans Paris comme tout le monde, si on lui interdit de prendre sa voiture pour regagner sa lointaine banlieue dortoir.
Pourtant, le pauvre a le choix. Soit, enfin, il renonce à être pauvre, ce qui serait le plus simple. Soit il se laisse gagner par le charme des départementales qui lui feront traverser plein de ravissantes communes toutes dotées de délicieux feux-rouges. Soit il accepte la proposition de Denis Baupin.
Parce qu’il ne faut pas croire, Denis Baupin connait la réalité.
Donc il a cette suggestion, qui à n’en pas douter ralliera tous les suffrages : " Les automobilistes renonçant à leur véhicule pourraient avoir un abonnement gratuit aux transports en commun durant une ou deux années comme cela se fait à Bruxelles."
Bon, bien sûr, plus on s’éloigne de Paris, moins il y a de transports, mais ça n’a pas d’importance. Sans compter que prendre le RER pour partir en vacances, ça va sûrement être formidable.
Et vous, que pensez-vous de cette proposition ?

Titine, sur lepost.fr

http://www.lepost.fr/article/2010/12/21/2347630_denis-baupin-veut-interdire-les-autoroutes-d-ile-de-france-aux-diesels.html

http://www.debout-la-republique.fr/Environnement-Denis-Baupin-veut.html









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